Ecologie urbaine
Plantation de mini-forêts urbaines
Avec et pour les habitants des quartiers la ville de Colombes et l’association Boomforest reverdissent l'espace urbain.
Qu ’est-ce que c’est ?
- Des arbres plantés par des volontaires du quartier et des alentours : débutants, experts, jeunes et moins jeunes, accompagnés par les bénévoles de l’association. Vous êtes toutes et tous bienvenus !
- Des arbres qui poussent vite : plantés très densément, les arbres se stimulent pour pousser rapidement, en s’entraidant par les racines.
- Cette densité permet aussi de fournir des abris pour les espèces animales : insectes, oiseaux et petits mammifères.
À quoi ça sert ?
- Revitaliser un espace délaissé : l’ écosystème durable, autonome recréé ici protège le terrain et les bâtiments, absorbe l’eau, stabilise les sols et protège des inondations.
- Former un tampon qui absorbe le bruit de la route, freine le vent et rafraîchit l’air en été : quelle que soit la saison, les végétaux améliorent la qualité de vie des riverains.
- Ces jeunes arbres plantés avec soin rendent ainsi le quartier plus calme, plus sûr et plus agréable. Ils contribuent à la végétalisation des espaces publics.
Une mini-forêt urbaine selon la méthode Miyawaki
La méthode Miyawaki consiste à créer ou à restaurer des forêts, en plantant de manière très dense des espèces végétales locales. Elle porte le nom de son inventeur, le professeur Akira Miyawaki, botaniste japonais né en 1928.
Les techniques qu’il a élaborées dans les années 70 sont révolutionnaires : les forêts ainsi créées ou restaurées poussent deux fois plus vite que les forêts plantées de manière habituelle. En l’espace de quelques années seulement, elles accueillent une biodiversité exceptionnelle.
Comment fait-on pour créer de telles forêts ?
D’abord, en sélectionnant une grande diversité d’espèces locales. Ainsi, en Île-de-France, une forêt plantée selon cette méthode sera composée d’une trentaine d’espèces dont le hêtre, le houx, le chêne, le charme et le noisetier.
La sélection des espèces se fait en tenant compte des proportions qui caractérisaient la forêt originelle du site, entre les arbres les plus hauts (canopée), les arbres de taille moyenne, les arbustes et les arbrisseaux.
Avant la plantation, la qualité du sol est améliorée en le mélangeant d’une part avec du fumier et du compost, d’autre part avec des écorces de bois. Cela présente plusieurs avantages : le sol est rendu plus fertile, sa capacité à retenir l’eau augmente, et les racines y pénètrent plus facilement.
Les différentes espèces sont alors plantées très densément et réparties de manière aléatoire, ce qui permet une communication racinaire intense. Des stratégies d’entraide et de compétition vertueuse se mettent en place : les plants, aidés par leurs voisins poussent alors très vite afin de conserver leur exposition à la lumière du soleil.
Au bout de 3 ans, la forêt, devenue autonome, ne nécessite plus d’intervention humaine.
En 20 ans, elle aura l’aspect d’une forêt naturelle centenaire, ce qui nécessiterait près de 200 ans dans le cas d’une évolution naturelle, sans perturbation tels que les incendies.
Première opération devant la Tour Z
Pourquoi ?
- lutter contre les îlots de chaleur et limiter les effets du vent,
- créer un écosystème durable et favorable à la biodiversité,
- contribuer à la re-végétalisation de l’espace public communal en plantant 1 155 jeunes plants forestiers devant le seul Immeuble de Grande Hauteur (IGH) de la ville.
Rendez-vous le 27 novembre pour une prochaine opération au Parc Caillebotte (10h-12h et 14h-16h) !
Contact de l’association qui accompagne le projet : info@boomforest.org
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