Aménagement
Une nouvelle aire pour les gens du voyage
La Ville a inauguré le 6 juin la nouvelle aire des gens du voyage en présence de ses résidents. Cet équipement, qui a nécessité 1,2 million d’euros d’investissement, donne le coup d’envoi du réaménagement de la ZAC Marine 2.
La deuxième phase d’aménagement du quartier de la Marine prend un tour concret en ce mois de juin. Pour réaliser ce projet urbain, qui prévoit la construction de 258 nouveaux logements et d’un immeuble d'activités et de bureaux, il était nécessaire de déplacer l’aire d’accueil des gens du voyage, ouverte en 2006 au bout de la rue des Côtes d’Auty. La Codevam, aménageur de la Ville, et le cabinet d’architecture DGM et Associés ont donc conçu en étroite concertation avec les résidents un nouvel équipement, situé au nord de la même parcelle, dont l’accès se fait par la rue de Sartrouville. Lancés en début d’année, les travaux ont nécessité de la part de la CODEVAM 1,2 million d’euros d’investissement.
16 emplacements répartis sur 3 000 m2
Cette aire, qui s’étend sur plus de 3 000m2 et compte 16 emplacements de deux places de 150 m2 chacun, a été inaugurée le mercredi 6 juin, en présence de nombreux partenaires, des élus locaux, de Véronique Laurent-Albesa, sous-préfet chargée de la Politique de la ville et de l’Égalité des chances, et bien sûr des résidents récemment installés. « Vous êtes ici chez vous », s’est réjouie Nicole Goueta, maire de Colombes, « dans un espace qui correspond parfaitement à vos besoins. Nous avons eu à cœur d’être attentifs aux détails, de respecter votre héritage, vos traditions, tout en conservant une cohérence architecturale avec le quartier pavillonnaire environnant ».
La seule aire d’accueil des Hauts-de-Seine
Présent sur place pour faire visiter les lieux, l’architecte Antoine Delaire a détaillé le concept de cette aire organisée autour d’une allée centrale, « une sorte de petit village en longueur » favorisant les rencontres et la circulation des véhicules à l’intérieur. La végétation installée en bordure de l’équipement et l’orientation des huit blocs sanitaires permettent en outre de protéger l’intimité de chaque famille. « C’est un projet qui peut paraître simple visuellement, mais qui était très complexe sur le papier », a-t-il précisé. Laurent El Ghozi, président de l’association pour l’accueil des voyageurs (ASAV), s’est lui félicité de « l’existence de cette aire, la seule des Hauts-de-Seine. Elle montre que l’intégration de ce type d’équipement dans un tissu urbain dense est possible, et que cette cohabitation peut être source d’échanges et de richesse ».
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